L'email causerait 650 milliards de $ de perte aux USA en 2008
Selon les études mentionnées par Kimind, la perte de productivité engendrée par la trop grande abondance de message serait la cause d'une perte estimée à 650
milliards de dollars aux USA en 2008, rien que ça.
Comme le dit fort justement Miguel : "Un bon email
est un email que l'on peut supprimer après l'avoir lu". J'ai coûtume de dire aussi : "Un bon email est un email sans valeur ajoutée"
Le principe est simple : si vous devez conserver l'email, c'est qu'il contient une information à valeur ajoutée. Si c'est le cas, cela implique généralement que cette information n'est pas
stockée ailleurs (donc qu'elle est inaccessible à ceux qui n'ont pas reçu l'email). Hormis les messages "politiques" (ceux qui servent à se protéger, et qui n'ont guère vocation à être partagés
largement), cela me semble être une cause importante de perte de connaissance dans l'entreprise, sans compter le volume de stockage redondant impliqué.
Il y a longtemps que j'ai pris l'habitude de stocker le contenu à valeur ajouté des mails que je reçois dans des espaces projet, et à envoyer majoritairement des liens vers des documents. Mais
tant de gens utilisent encore l'email comme outil de stockage que changer ce type d'habitude revient à réaliser une réelle révolution culturelle !
Reste que pour changer les comportements, encore faut-il que quelqu'un de convaincu porte ce changement (pas évident...) et que l'entreprise propose une solution collaborative plus évoluée que
les serveurs de fichiers (encore trop présents, malgré leurs limites). Et une solution collaborative adaptée implique qu'elle soit simple d'usage, confortable, respectueuse des droits d'accès,
etc... Trop d'outils soit-disant "collaboratifs" ne répondent pas, à mon sens, à ces critères, freinant leur adoption.
(Via Kimind.fr)
Par Fabrice Poiraud-Lambert