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[Etude de cas] Randstad@work, l'intranet Monde de Randstad

2 Décembre 2008 , Rédigé par Tecoman Publié dans #Intranet 2.0

Ayant profité d'un certain nombre de "case studies" publiés ici et là, j'aimerais ici contribuer en décrivantl'intranet monde qui fédère les 33 000 collaborateurs du groupe Randstad (N° 2 mondial du travail temporaire et du placement CDD - CDI depuis sa fusion avec le groupe Vedior), .

Cet intranet, géré par la Holding située en Hollande, vient en supplément des intranets locaux (par pays ou par marque), et a pour vocation de permettre une communication internationale directe avec tous les collaborateurs.



La stratégie semble ici clairement de mettre en oeuvre un certain nombre de principes collaboratifs du web 2.0, et ce afin de fidéliser les utilisateurs pour qu'ils reviennent. Le portail est donc construit autour d'un contenu éditorial et d'actualités, agrémentés de fonctionnalités qui :
- "humanisent" le portail (photos, anniversaires, collègues connectés,...)
- poussent au partage et à la création de communautés (groupes de discussion)
- facilitent la création de réseaux sociaux ("les derniers profils modifiés")
- personnalisent l'interface ("mes flux RSS", "mes liens",...)
- rendent service à l'utilisateur (annuaire)



Le bas de la page d'accueil : les groupes de discussion.


En synthèse, la page d'accueil propose les fonctionnalités suivantes :


Ce qui me semble remarquable sur ce portail, très recent (quelques mois, ce qui explique que l'on peut encore pousser les concepts beaucoup plus loin), c'est la liberté laissée à l'utilisateur :
- il peut commenter librement les contenus éditoriaux corporate ou les news
- il peut créer instantanément, de lui-même, un ou plusieurs groupes de discussion, s'inscrire à un groupe "ouvert" existant, ou demander l'autorisation d'entrer dans un groupe "fermé" existant.

- il peut d'ailleurs tout autant librement détruire un groupe qu'il a créé.




Les concepteurs ont donc fait le pari que l'intranaute apporterait de la valeur, plutôt que de craindre le contraire, et il semble bien que de nombreuses autres expériences démontrent la justesse de cette vision : identifiable par son nom, le collaborateur qui contribue prend rarement le risque d'écrire quelque chose d'inacceptable. C'est d'ailleurs même ce qui crée l'une des plus grands challenges de l'Intranet : comment amener les intranautes à participer activement, sans craindre d'être identifiés...


Quelques écrans supplémentaires :


L'écran de saisie d'une page dans un groupe de discussion, avec son template :



Le contenu de la page, une fois publiée dans un groupe de discussion



Une page de profil :



La suite de la page profil, avec la partie "sociale" :



Quelques paramètres personnels, pour définir qui peut voir mes flus RSS et les liens :



Il y a un point important à noter à propos de cet intranet : c'est l'intranet "groupe" et il est anglophe. Il lui est donc plus difficile qu'aux autres intranets (locaux) de susciter intérêt, lecture régulière et surtout participation (ne serait-ce qu'en raison de la barrière de la langue quand vous couvrez près de 50 pays). Peut-être faut-il voir dans ces raisons la motivation d'expérimenter le "2.0" sur ce portail, là où les intranet locaux restent généralement encore très "1.0".


Par Fabrice Poiraud-Lambert

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V
Case study très pédagogique :-)
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